Il fait froid
J'ai bien faillit déposer les armes, mais j'ai eu peur de passer pour une tire au flanc, alors avec un p'tit coup de pied venue de très loin, je me suis mise en route pour vous présenter le résultat du bachot de cette semaine.
Tout d'abord le sujet !
Voici donc un texte codé: de saison
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VY SNVG SEBVQ
Y'UVIRE OYNAPUVG YR QHE PURZVA
GRF WBHEF NHK ZRPUNAGF FBAG RA CEBVR.
YN OVFR ZBEQ GN QBHPR ZNVA;
YN UNVAR FBHSSYR FHE GN WBVR
YN ARVTR RZCYVG YRABVE FVYYBA.
YN YHZVRER RFG QVZVAHRR...
SREZR GN CBEGR N Y'NDHVYBA!
SREZR GN IVGER N YN AHRR!
.........
il s'agit de 2 strophes extraites d'un poème d'un auteur très célèbre
(à vous de me dire de qui il s'agit, de compléter si le coeur vous en dit
mais il est long)
J'ai souligné des mots avec lesquels je vous invite à faire un texte...de saison
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la même lettre de l'alphabet sert à remplacer la même lettre du texte
pour m'en souvenir j'ai opté pour une règle facile mais on peut s'en dispenser.
un indice?
a=N m=Z
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Voici ce que je pense être la réponse :
L'hiver blanchit le dur chemin
Tes jours aux méchants sont en proie.
La bise mord ta douce main ;
La haine souffle sur ta joie.
La neige emplit le noir sillon.
La lumière est diminuée...
Ferme ta porte à l'aquilon !
Ferme ta vitre à la nuée !
Et puis laisse ton coeur ouvert !
Le coeur, c'est la sainte fenêtre.
Le soleil de brume est couvert ;
Mais Dieu va rayonner peut-être !
Doute du bonheur, fruit mortel ;
Doute de l'homme plein d'envie ;
Doute du prêtre et de l'autel ;
Mais crois à l'amour, ô ma vie !
Crois à l'amour, toujours entier,
Toujours brillant sous tous les voiles !
A l'amour, tison du foyer !
A l'amour, rayon des étoiles !
Aime, et ne désespère pas.
Dans ton âme, où parfois je passe,
Où mes vers chuchotent tout bas,
Laisse chaque chose à sa place.
La fidélité sans ennui,
La paix des vertus élevées,
Et l'indulgence pour autrui,
Eponge des fautes lavées.
Dans ta pensée où tout est beau,
Que rien ne tombe ou ne recule.
Fais de ton amour ton flambeau.
On s'éclaire de ce qui brûle.
A ces démons d'inimitié
Oppose ta douceur sereine,
Et reverse leur en pitié
Tout ce qu'ils t'ont vomi de haine.
La haine, c'est l'hiver du coeur.
Plains-les ! mais garde ton courage.
Garde ton sourire vainqueur ;
Bel arc-en-ciel, sors de l'orage !
Garde ton amour éternel.
L'hiver, l'astre éteint-il sa flamme ?
Dieu ne retire rien du ciel ;
Ne retire rien de ton âme !
Victor Hugo 1802-1885
Aquilon Dieu
des vents
D'hiver une
journée
A l'aube l'aquilon s'est réveillé,
De son souffle mordant le jour est balayé.
La neige a recouvert le chemin pavé,
La lumière a du mal à percer.
Dans un élan je m'engage dans la nuée,
Pour trouver chaleur près de la cheminée.