Le bac !
Sherry nous propose comme sujet de casse tête : le Bac
Ma pôvre dame si tu savais comme ce sujet reste une épine dans mon pied ! J'y suis allée jusqu'au bac...sauf que c'était une année difficile au niveau familiale et que je ne l'ai pas eu, que je me suis mise à travailler juste après en me disant que je le passerait en candidate libre, mais je ne l'ai jamais fait, j'avais du travail...à l'époque en 1976 sortant de G2 on pouvait espérer travailler sans diplôme ... maintenant on a : trop ou pas assez de diplômes, trop ou pas assez d'expériences... Bref !
Par contre le Bac que j'ai eu c'était celui qui reliait Bénodet à Sainte Marine ou vice versa. Il n'existe plus depuis la mise en fonction du pont de Cornouaille en 1970.
Enfant c'était un évènement que de le prendre ! Mettre la voiture sur ce pseudo bateau ....il fallait attendre longtemps, mais là je pense pouvoir dire que nous étions tellement content de ce divertissement que ça se passait bien !
Pour finir je voudrais juste ajouter qu'il y a une chose qui m'intéresserait de passer à nouveau, c'est l'épreuve du bac de Philo ! oui je sais je suis malade .... Plusieurs années après mes études, j'étais sûrement frustrée, je suis allée prendre des cours du soir en Philo ! C'était hyper intéressant, nous étions réunis environ une quinzaine et le jeudi soir nous avions des cours. C'est un bon souvenir, p'être que je devrais reprendre d'ailleurs ! à suivre...
en attendant pour vous occuper je vous propose les thèmes suivants :
1er sujet : Peut-on prouver une hypothèse scientifique ?
2ème sujet : L’homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?
3ème sujet : Expliquer le texte suivant :
Nous disons bonnes les vertus d’un homme, non pas à cause des résultats qu’elles peuvent avoir pour lui,
mais à cause des résultats qu’elles peuvent avoir pour nous et pour la société :
dans l’éloge de la vertu on n’a jamais été bien « désintéressé », on n’a jamais été bien « altruiste » !
On aurait remarqué, sans cela, que les vertus (comme l’application, l’obéissance, la chasteté, la piété, la justice)
sont généralement nuisibles à celui qui les possède, parce que ce sont des instincts qui règnent en lui trop violemment,
trop avidement, et ne veulent à aucun prix se laisser contrebalancer raisonnablement par les autres.
Quand on possède une vertu, une vraie vertu, une vertu complète (non une petite tendance à l’avoir), on est victime de cette vertu! Et c’est précisément pourquoi le voisin en fait la louange ! On loue l’homme zélé bien que son zèle gâte sa vue, qu’il use la spontanéité et la fraîcheur de son esprit : on vante, on plaint le jeune homme qui s’est « tué à la tâche » parce qu’on pense :
« Pour l’ensemble social, perdre la meilleure unité n’est encore qu’un petit sacrifice ! Il est fâcheux que ce sacrifice soit
nécessaire ! Mais il serait bien plus fâcheux que l’individu pensât différemment, qu’il attachât plus d’importance à se conserver et à se développer qu’à travailler au service de tous ! »
On ne plaint donc pas ce jeune homme à cause de lui-même, mais parce que sa mort a fait perdre à la société un instrument soumis, sans égards pour lui même, bref un « brave homme », comme on dit.
NIETZSCHE Le gai savoir
Je ramasse les copies la semaine prochaine !
Bonne journée