La vallée des Saints - Carnoët - ST Herbot
Saint Herbot (confondu souvent avec saint Herblon, à moins qu'il ne s'agisse du même saint), il est aussi appelé saint Hermelan (à ne pas confondre avec Hermeland d'Indre) fait partie des saints bretons semi-légendaires, non reconnus officiellement par l'église catholique. Son culte était très populaire chez les paysans bretons qui voyaient en lui un protecteur des chevaux et des bêtes à cornes. C'est l'un des saints bretons les plus réputés par la ferveur populaire.
Selon la légende, les femmes de Berrien s'ameutèrent contre Herbot parce que leurs maris perdaient leur temps à l'écouter au lieu d'ensemencer leurs champs ou de faucher leurs récoltes[. Elles le pourchassèrent, allant jusqu'à lui jeter des pierres. Herbot se mit en colère, prédisant que les habitants de Berrien ne pourront jamais désempierrer leur paroisse (c'est une explication légendaire des chaos de pierre du Huelgoat, qui n'était alors qu'un hameau de Berrien) et condamnant les habitants du hameau de Nank à ne jamais pouvoir labourer avec des bœufs car ils avaient refusé de lui en prêter.
Herbot se réfugia au Rusquec (en Loqueffret) où il fut bien reçu ; il se construisit une maison, faisant le commerce des bestiaux. Il entendait, disait-on, leur langage et n'était jamais aussi content que lorsqu'il pouvait converser librement avec elles, et commença à faire des miracles. Il fut inhumé à Saint-Herbot où son gisant se trouve dans l'église. Aussi, lorsqu'il entra au paradis, il demanda à devenir leur saint patron.
Il y a eu plusieurs saint Caradec ou saint Carantec qui ont été confondus au fil de l'histoire, mais qui sont des saints bretons plus ou moins mythiques non reconnus officiellement par l'église catholique romaine.
Il est le saint patron de Carantec (Finistère) près de Saint-Pol-de-Léon (avec saint Ténénan). C'est saint Ténénan qui fit construire une première église dédiée à son ancien maître, saint Carantec , en ce lieu. Plusieurs localités du Pays de Galles portent aussi son nom.
La vie de ce premier "saint Caradec" ou "saint Carantec" a été retracée dans un conte qui s'appuie sur les sources historiques disponibles par Anne Dumas Cf Wiki